Parcours de l’aventurier !

Votre bout de chou est un peu « speed » aujourd’hui ? Il a besoin de bouger, de se dégourdir et évidemment il pleut dehors?

Vite, installons un parcours pour notre aventurier dans un petit coin de la maison !

Qu’apporte cette activité à votre tout-petit ?

• Il va se dépenser physiquement.
• Il apprend (déjà !) à aimer le sport.
• Il va améliorer ses capacités motrices (grimper, enjamber, sauter, s’équilibrer…).
• II va développer l’envie de se dépasser.
• Il va apprendre à connaître mieux son corps.
• Il va enrichir son langage, lorsque vous allez verbaliser ce qu’il est en train de faire (par exemple : passe sous la table,  grimpe sur la poire, saute dans le cerceau…).

Il vous faut…

Regardez ce que vous avez chez vous et qui pourrait permettre de grimper, enjamber, marcher, passer dessous, sauter, glisser, s’équilibrer, ramper, slalomer… Il ne reste alors plus qu’à inventer un petit parcours !

Des idées : lit, petit escabeau, marche pied, cerceau (ou objet circulaire), corde, coussins, oreillers, pouf, poire, table, traversin, matelas (peut faire office de toboggan, incliné à partir un lit), banc, chaise, tapis de différentes textures (tapis de bain, tapis brosse, morceau de moquette, papier bulles…).

Il peut être intéressant de varier les actions à réaliser dans le parcours.

Ce jour là, j’avais tout simplement installé en longueur : un tunnel replié, un morceau de papier bulles, un bac retourné, un oreiller, une petite table et une poire.

Le déroulement de l’activité

Lisette avait 16 mois. C’était la première fois que je lui proposais un parcours. Suivra-t-elle le petit parcours que je vais lui proposer ou va-t-elle préférer aller là où bon lui semble ? C’est ce que je me demandais.

J’ai commencé par mettre Lisette pieds nus pour qu’elle ressente un maximum de « sensations ».

Je l’ai emmenée au « départ ». Je me suis mise devant et j’ai fait moi-même le parcours doucement. A chaque étape, je m’applaudissais en disant : « Bravo Maman ! ». Et oui, sur le moment, je n’ai pas trouvé autre chose pour qu’elle comprenne ce que j’attendais d’elle !

Ensuite, je suis revenue au départ, elle a voulu me donner la main. Je pense qu’elle n’était pas sûre d’elle pour ce premier passage. Elle a fait le parcours en me donnant la main et j’en ai profité pour verbaliser les actions qu’elle faisait.

Ensuite, elle a recommencé mais à l’envers (ce dont je n’avais pas pensé…). Puis elle est repassée une bonne dizaine de fois, à l’endroit et à l’envers, elle était infatigable !! Ce qui n’étais pas mon cas !  A la fin, elle a donc joué « librement » sur le parcours. Ce qui était aussi intéressant puisqu’elle a inventé d’autres façons de passer les obstacles (debout, à quatre pattes, en passant sur le côté…)

Ses préférences : le papier bulles (elle aimait l’entendre claquer quand elle marchait dessus et la texture est spéciale !) et l’oreiller (pour sauter, pour se laisser tomber sur le ventre…)

Anecdote

Le lendemain, je l’ai vu déménager des affaires de sa chambre vers notre salon d’étage. Je me demandais ce qu’elle avait en tête… En fait, elle était en train de s’installer elle-même un parcours !

Petit conseil !

La surveillance est importante. Pour éviter les risques de mauvaises chutes, on peut se placer près des obstacles délicats.

Variantes

• On peut changer les obstacles à franchir.
• On peut varier le tracé du parcours (droit, en courbe, plus ou moins long…).
• On peut augmenter ou diminuer la difficulté du parcours en fonction de l’âge de l’enfant, en choisissant des obstacles différents.
• Une fois le parcours installé, l’enfant peut y jouer librement (choisir sa façon de franchir les objets, choisir le sens, refaire plusieurs fois le même passage…) ou bien suivre le parcours indiqué (actions définies, sens précis).

Que pensez-vous de cette activité ?